Le Centre L’Espoir s’engage sur des actions concrètes en matière de développement durable.
Sur le volet écologique et environnemental, il a ce jeudi, ouvert son parc à deux ruches. Julie Pinault (apicultrice de chez Apiterra) est venue en début d’après-midi pour installer les abeilles dans leur nouveau logis.

Pourquoi le Centre L’Espoir a choisi d’installer deux ruches dans son parc ?
Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète.

Arrivée sur terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie.
Aujourd’hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes.

La ville devient le dernier refuge pour les abeilles : pas de pesticide agricole, pas de frelon asiatique.
Au Centre L’Espoir, les abeilles disposeront d’un buffet à volonté : de nombreuses plantes à fleurs ornent le parc du Centre, elles devraient « faire bombance » !

Quelle est la race d’abeilles choisie ?
Les abeilles sont issus d’une variété extrêmement douce et très productive : la buckfast, une variété d’abeille à miel issue du croisement de nombreuses souches d’Apis mellifera dans l’abbaye du même nom (à Buckfastleigh, en Angleterre), crée par un moine bénédictin, le frère Adam considéré aujourd’hui comme le meilleur généticien mondial dans le domaine de l’apiculture.
L’apicultrice viendra régulièrement pour surveiller les deux ruches et leurs habitantes.

Et maintenant ?
La présence des abeilles sera l’occasion pour le service animation du Centre L’Espoir de proposer de nombreux ateliers autour de l’apiculture tout au long de l’année : découverte, présentation, récolte du miel, etc…

Nous devrions dans quelques mois récolter du miel : un miel toutes fleurs du Centre L’Espoir !